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Le jour où Anthox Colaboy a critiqué ma chaîne YouTube

24 octobre 2019

 

ANTHOX COLABOY, UN YOUTUBEUR CRITIQUE

 

Il y a un peu plus d’un an, je suis passé sur le stream du YouTubeur d’Anthony Thiberge, plus connu sous le nom de « Anthox Colaboy » sur YouTube. Ce dernier s’est surtout fait connaître sur la plateforme comme « critique » de YouTubeurs. Son concept d’émission le plus connu s’appelle « Mes chers abonnements » (MCA) et « mes chers non abonnements » (MCNA). Ces deux concepts de vidéos ont très rapidement permis à Anthox de « percer » sur la plateforme de la multinationale américaine de manière assez spéctaculaire. Je me rappelle que ce dernier ne gagnait pas moins de 10 000 abonnés par semaine après chaque sortie d’épisode de MCA ou MCNA. En effet, les MCA permettaient de « parler » d’un YouTubeur plus ou moins connu, ce qui eut pour effet d’attirer la curiosité du dit-YouTubeur. Comme les vidéos d’Anthox étaient déjà d’une grande qualité au niveau de la forme, les retweets de MCA eurent lieu dans presque 100% des cas. Les MCNA sont, quant à eux, arrivés que bien plus tard, et octroyèrent la possibilité à Anthox de faire grimper son nombre d’abonnés et de vues de manière quasi-exponentielle. En effet, ces derniers permirent rapidement de jouer sur le biais de négativité. Or, on sait pertinemment que ce biais est particulièrement utilisé sur la plateforme. C’est en effet un des moyens marketing des plus redoutables, car susciter émotions négatives attirent toujours curiosité et intérêt, aussi bien dans la presse que sur YouTube ou les réseaux sociaux. C’est pour cette raison que les MCNA connurent rapidement un succès fulgurant sur la chaine d’Anthony, et devinrent rapidement la marque de fabrique de ce dernier.

J’ai connu personnellement Anthox en Avril 2016 après qu’un de mes YouTubeurs préférés (Absol Vidéos) avait partagé le MCA « Mes Chers Abonnements #29 : Absol Videos » qu’Anthox venait de réaliser. J’ai tout de suite trouvé ce concept ultra bien pensé. Anthony Thiberge avait par le passé « galéré » à percer sur YouTube. Ancien serveur, celui-ci passait son temps libre à faire des vidéos gaming sur YouTube. Il atteignit le cap des 300 abonnés pendant très longtemps et n’arrivait jamais à passer au-delà de ce celui-ci avec ses vidéos Gaming (j’avais par ailleurs compris avec une vidéo de Gonzague sur la chaine « AperoTube » qu’Anthox n’aurait jamais insisté de produire des vidéos s’il n’avait pas réussi à percer avec le concept MCA/MCNA. En effet, celui-ci investissait tout son temps libre et beaucoup d’argent dans le matériel audiovisuel (lampes, caméras, fond vert, trépieds, micro, plug-in Final Cut Pro X…). Il s’agissait ici d’un « all-in » pour réussir tant bien que mal à percer sur YouTube, et on sait à quel point c’est difficile de nos jours (il n’y a qu’à voir mon exemple : 445 abonnés en 10 ans de vidéos sur Internet, haha).

En revanche, on sait aussi qu’il s’agit d’une question de timing : Anthox a réussi son pari est à réussi à se faire coller l’étiquette du « critique YouTube » sur le front. Sa manière très subjective d’analyser les vidéos intéressa aussi bon nombre de gens, puisque beaucoup de personnes sur YouTube aiment les gens qui se livrent sans filtre. Authenticité et honnêteté sont particulièrement appréciés sur la plateforme, et comme toujours, c’est le fait de se sentir proche du YouTubeur qu’on apprécie. Ces côtés cassent bien sûr « le mur » qu’il peut il y avoir entre le spectateur et le vidéaste, notamment présent à la télévision.

Anthox Colaboy est un des vidéastes critiques les plus connus sur le YouTube francophone. Néanmoins, comme je l’ai dit plus haut, ce dernier a toujours voulu dire tout haut ce qu’il pense en vidéo, sans aucun filtre, et de manière totalement subjective. Sir Gisby s’est également fait connaître pour son côté subjectif dans la critique YouTube, un petit peu au même titre que les critiques d’Anthox, mais avec des concepts et une forme différente. Absol Vidéos, quant à lui, a toujours eu un côté très « diplômate » et s’est un jour également fait coller l’étiquette de « critique YouTube » et a rapidement été rangé dans le même panier qu’Anthox et Sir Gibsy, on les appelait à l’époque les « Justiciers de YouTube ». Absol a toujours essayé d’avoir un côté bien plus « objectif » sur la plateforme. Dans ses critiques, il lui y arrivait bien sûr de donner son avis ouvertement de temps à autres, mais il arrivait toujours à ne pas faire des critiques à chaud (contrairement à celles de Sir Gibsy, beaucoup moins écrites à l’époque). L’objectivité pure n’existe pas, mais cela permettait à ce dernier de ne pas se faire trop d’ennemis et de ne pas attirer trop de haters à ce niveau-là. Mais, comme dit plus haut, la subjectivité est très appréciée sur YouTube. C’est un moyen simple d’adresser un message et de se faire comprendre par le plus grand nombre.

Les critiques YouTube d’Anthox étaient donc parfois plus difficiles à avaler pour moi (j’ai toujours eu un côté diplômate haha, je suis plutôt un ENFP de nature… cf. le 12 personnalities test) – néanmoins, la forme de ses vidéos m’a toujours intéressé. C’est la raison pour laquelle, je décidai, en Décembre 2017, de postuler sur son live pour obtenir une critique constructive de la part de ce dernier.

 

REMISE EN CONTEXTE

 

Etant abonné à la chaine d’Anthox depuis Avril 2016, je vis assez souvent les « lives présentation de chaine YouTube » défiler dans mon filtre d’abonnement, avec le nom « Anthox Colaboy » qui s’affichait. Le concept était très simple : il s’agissait pour Anthox d’analyser la chaine YouTube d’un YouTubeur amateur, et de donner des conseils audiovisuels au fur et à mesure. L’analyse était purement subjective (tout comme l’était celle des MCA / MCNA). Mais je savais qu’Anthox n’avait pas réussi à percer sur YouTube pour rien : ce gars-là avait un véritable talent au niveau audiovisuel. En effet, malgré le succès très rapide que connut ce dernier (expliqué plus haut), il a réussi très rapidement à se renouveler, progresser au niveau de la réalisation (écriture, tournage, montage, qualité visuelle, …). En plus, ce dernier avait un certain talent musical : il arrivait à produire des musiques (diffusées sur sa page Soundcloud). J’appréciais particulièrement la qualité de son montage. Je sus dès le départ que ce dernier utilisait Final Cut Pro X (les typographies, transitions et effets visuels sont très facilement reconnaissables, et je les remarquai immédiatement en 2016 lorsque je visualisai pour la première fois ses premières vidéos).

On ne peut qu’être respectueux vis-à-vis de l’initiative d’Anthox : il est l’un des seuls à avoir créé un tel concept qui permit de faire connaître des « petites chaines YouTube », ou du moins, d’analyser des vidéos en live pour donner des conseils, bien que subjectifs. Il y avait déjà eu des YouTubeurs déjà connus qui se permirent de temps à autres par le passé de « shoutout » une vidéo ou un YouTubeur dans une de leurs vidéos, je pense notamment au shoutout d’Antoine Daniel concernant le YouTubeur « e-penser », qui permit à se dernier de sortir de l’ombre. Je pensais également au concept créé par le YouTubeur Doc Seven qui s’appelle « Salut Internet », où il s’agissait d’envoyer une courte vidéo à ce dernier, qui les intégrait en tout début de ses vidéos.

Il s’agit de belles initiatives qui nous ont souvent fait sortir de l’ombre des YouTubeurs très talentueux. Rappelons que le talent à lui seul ne suffit pas, mais qu’il faut toujours faire connaître son talent, ce qui est beaucoup plus compliqué.

Revenons-en à nos moutons… En Décembre 2017, je postulai donc pour passer sur le live d’Anthox. C’était assez simple : il suffisait juste de remplir un formulaire sur son site, et le tour était joué. De longs mois de patience étaient ensuite nécessaire (plusieurs centaines (ou milliers)) d’inscrits attendaient avec hâte.

Tout se passait ensuite sur Discord : il fallait attendre patiemment son tour, et, au fil des lives, une dizaine de YouTubeurs grand max pouvaient passer. Des modérateurs s’occupaient de faire rentrer le YouTubeur amateur en question dans le lobby privé où se trouvait Anthox, et le YouTubeur avait à choisir 2 vidéos de sa propre chaine, qu’Anthox devait ensuite analyser. Au fil de l’analyse, Anthox mettait en pause la vidéo pour faire part de ses retours et autres conseils. Tout au long du live, il y avait en général entre 1000 et 3000 spectateurs, qui regardaient les chaines analysées.

Il m’a fallu 6 longs mois de patience pour enfin passer sur la chaine d’Anthox. Dans ma chambre pommée dans le Nord de Londres après le travail, je me connectais tous les mercredis après-midi, dans l’espoir de voir mon nom s’afficher dans le lobby Discord. Le 9 Mai 2018, mon nom passait enfin à l’écran. La pression montait instantanément : quelles vidéos vais-je devoir choisir pour Anthox ?

 

MON PASSAGE SUR LE LIVE D’ANTHOX

Le 09 Mai 2018, Anthox analyse ma chaine YouTube. J’avais environ 269 abonnés au compteur à ce moment-là.

Je ne me rappelle plus à quel moment je suis passé exactement, mais il me semble être passé après 3 ou 4 YouTubeurs. En attendant, je griffonais sur du papier pour « brainstormer » et savoir quelles vidéos j’allais proposer à Anthox d’analyser.

Mon choix était assez difficile. Je travaillais sur mon défi 100 jours japonais à ce moment-là, mais il s’agissait d’une « série de vidéos », assez difficile à comprendre hors contexte, et un contenu « de niche » qui intéresse seulement les gens curieux sur les langues ou les personnes curieuses sur la langue japonaise / qui souhaiteraient l’apprendre.

Mon choix fut assez délicat. Je savais qu’il fallait dans tous les cas que je montre un podcast, parce que les VLOGs sont à mes yeux peu intéressants en terme de fond. J’hésitais également à montrer ma vidéo « Die Deutsche Sprache » (la langue allemande), car cette dernière avait connu un réel succès sur ma chaine. Je savais également que cette vidéo ne ferait pas l’unanimité, puisque la vidéo est dans la langue de Göethe, et que les références sont beaucoup trop « spécialisées » (contenu de niche, encore une fois).

Je decidais donc de montrer à Anthox la première vidéo du défi japonais 100 jours avec Julien Fontanier. Je dois reconnaître que je ne m’attendais pas à autant de critiques négatives : après plus de 10 ans de production audiovisuelles sur internet, je pensais avoir un bon niveau en tant que vidéaste (même si j’ai fait de très longues et nombreuses pauses dans la création de contenu pendant toutes ses années).

Voici les points qu’Anthox a critiqués lors du visionnage de ma première vidéo :

LA CRITIQUE EN ELLE-MÊME

  • « J’aime beaucoup tes vignettes »
    • –> J’en parle dans la vidéo analyse (47:15) ci-dessus, mais je fus globalement assez content sur ce point. J’ai toujours été assez perfectionniste sur la forme et très observateur. J’ai appris beaucoup en observant beaucoup ce qui se fait sur le net. Mon expérience dans la création de design pour siteweb sous Photoshop (2008-2009) m’a également beaucoup servi à obtenir une certaine aisance sur Photoshop, même si je suis très loin d’être un expert. Les tutoriaux de Pewdiepie et Anthox Colaboy m’ont également aidé à me perfectionner là-dessus (comme je l’explique dans l’analyse)

     

  • « La musique que tu as choisie est pourrie »
      • –> Ma naïveté de jeune YouTubeur s’est retournée contre moi. Je ne savais guère que cette musique libre de droits était massivement utilisée sur YouTube, en particulier par les « chaines cancer » (chaines de YouTubeuses beauté) – je fais notamment une blague là dessus dans ma première vidéo de mon défi japonais 100 jours (Julien Fontanier)

     

    • Je comprends donc qu’il est ultra important de connaître la plateforme YouTube comme sa poche (malgré le fait que j’étais déjà abonné à 300 chaines) afin de ne s’adapter énormément à ce que les gens attendent, et aussi, à proposer un contenu unique et original. Le choix de la musique en fait parti.
    • « La typographie que tu as choisie est en jaune pisse contouré noir »
      • –> Pas grand chose à dire là-dessus, il est vrai qu’Anthox fait attention au moindre détail dans ses vidéos. Rien n’est à négliger, et chaque détail est important.
    • « T’as vraiment un problème au niveau du cadrage mec »
      • –> C’est effectivement un défaut présent de façon recurrente dans mes vidéos. Même dans une vidéo très récente que j’ai pu réaliser, il m’est difficile de prêter attention à ce détail parce qu’il est parfois compliqué de se rendre compte de ce que la vidéo va donner une fois complètement tournée. Même lorsqu’on enregistre dans le vent pour tester : on ne peut pas bien voir ce que ça rend dans le retour caméra (petit écran) et on se fait de fausses idées. Seuls l’expérience et la pratique permettent de ne pas réiterrer une telle erreur.
      • L’autre problème, c’est qu’en bougeant du cadre, on en sort facilement (c’est ce qui m’est arrivé dans la dernière vidéo par exemple) – le fait de trop regarder le retour caméra nous fait nous concentrer sur autre chose que le tournage de la vidéo en lui-même et ce qu’on a à dire. Ce n’est pas toujours très simple de filmer seul sans avoir d’assistant.
      • Je me suis rendu compte vers Décembre 2014, lors de mon tournage du BLINKINFO n11 « YouPorn penètre l’eSport » qu’il m’était plus facile d’être bon acteur en étant proche de la caméra, cela donne une meilleure maîtrise, et une meilleure aisance devant cette dernière. En plus, il est plus facile de jetter parfois des petits coups d’oeil dans le retour caméra pour voir si on maîtrise bien la situation (lorsqu’il est possible de mettre le retour caméra en sens inversé, comme c’était possible avec mon ancienne caméra, c’est encore mieux…)
    • « Ce cadre que tu as choisi quand tu feuillettes ton petit carnet, il est sale »
      • Comme pour la typographie, il faut faire attention à tous les détails dans une vidéo. J’aurais effectivement dû me mettre en voix-off avec un cadre photo (plus propre) qu’un simple écran noir. En revanche, il est bien plus difficile d’être bon acteur lorsqu’on doit faire une voix-off « à chaud » en post production. Ici, j’étais en plein dans l’explication de mes propos dans la vidéo, il m’était donc bien plus facile d’expliquer le concept directement.
    • « Ta vidéo n’est pas rythmée »
      • Le meilleur commentaire que j’ai pu recevoir de la part d’Anthox. J’ai par ailleurs beaucoup appliqué ces conseils dans le podcast que j’ai réalisé 7 mois après « Parlons DJ #1 – Henri PFR » où j’ai :
        • Choisi une musique qu’on peut couper, puis reprendre après, tout en instaurant des silences (il s’agit de la musique « Scarlett Fire » utilisée par Mission Japon dans leur concept de vidéo « immersion Japon »)
        • Rajouté des transitions woosh partout comme le fait Anthox, pour rajouter du dynamisme
        • Mis le cadre photo pour chaque extrait de vidéo
        • Rajouté la musique pour chaque transition titre et pour rajouter du dynamisme
      • Pour me rendre compte de la véracité des propos d’Anthox, j’avais regardé si beaucoup de YouTubeurs montaient également la musique (pour la couper et la reprendre un peu après, tout en faisant une vanne à ce moment-là). J’ai par exemple regardé immédiatement une vidéo d’Antoine Daniel au hasard, et me rendai rapidement compte que c’était le cas. Merci Anthox.
  • « Il faut travailler l’étalonnage »
    • Ce n’est pas une remarque qu’Anthox m’a faite directement dans l’analyse live, mais c’est une remarque que j’ai pu constater dans le chat : les gens n’aimaient pas le « filtre jaune » que j’avais utilisé dans ma vidéo. C’est la raison pour laquelle j’ai travaillé dessus dans ma dernière vidéo du défi japonais 100 jours, datant de fin Mai 2018. Cela m’a également permis de mettre en valeur les typographies dont je me sers au montage.

 

La suite de n’analyse sur ma vidéo en allemand m’a beaucoup moins intéressé, il y a également eu les mêmes problèmes de cadrage, mais la critique concernait l’humour de la vidéo plutôt que la forme audiovisuelle. C’est la raison pour laquelle j’ai beaucoup moins pris en compte ses remarques.

 

CONCLUSION

 

On va pas se mentir : j’étais un peu dégoûté quand j’ai reçu la critique d’Anthox au premier abord. Malgré la présence d’environ 1700 viewers en live à ce moment-là, je n’ai obtenu que 20 petits abonnés supplémentaires pour ma chaine (c’est mieux que rien, me diriez-vous), mais cela représente environ 0,011% de l’audience qui regardait le live. Vous en conviendrez que ce n’est pas énorme. Le plus dur à réaliser, c’est le fait d’avoir appris que, malgré mes 10 ans d’expérience en vidéo, j’étais encore très loin d’avoir un niveau qui me permettrait de développer une chaine YouTube digne de nom, et que j’avais encore beaucoup de choses à apprendre.

Au moment où j’ai re-visionné le live (où j’ai donc analysé le live original et où j’en ai fait une l’analyse que vous avez vu ci-dessus), j’avais déjà complètement relativisé sa critique et je l’ai trouvé très intéressante, et j’ai beaucoup appris grâce à lui. J’ai donc appris à savourer les critiques négatives : j’ai trouvé celle d’Anthox particulièrement constructive, surtout sur la première vidéo analysée.

Au final, j’ai retenu que parfois les critiques négatives valaient mieux que les positives pour avancer : cela me permettra de proposer un contenu d’une qualité supérieure. Je sais au fond de moi que mon contenu est de qualité, mais, si j’avais déjà trouvé la solution clé pour « percer » sur YouTube, j’aurais déjà des centaines de milliers d’abonnés, ce qui n’est absolument pas le cas.

Moralité : toute critique est bonne à prendre, il ne faut absolument pas se vexer : bien au contraire, plus la personne sera « cash » et ne manquera pas de tact, plus les reproches auront de l’impact sur vous. Il ne faut évidemment pas vouloir devenir parfait et juste prendre en compte les critiques mais continuer de se faire plaisir. Parfois, le succès et la réussite ne tiennent qu’à de minuscules détails…

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